Comme dans ses précédents romans, Gérard
Lambert nous parle encore une fois du monde dans ce
« Petit vade-mecum ». Un monde réel et violent, avec ses
joies, ses espérances, et ses guerres que les hommes se
livrent entre eux, à eux-mêmes, à la vie, à la mort aussi.
Afin de naviguer sur tous les océans il a recourt à un genre
littéraire minimaliste, entre la nouvelle et le haïku.
Et c'est précisément sur son navire que l'auteur veut
nous embarquer, comme sur une arche gréée pour y abriter
les joies de l'amour et de l'amitié et continuer d'espérer
dans les tempêtes...
Sa plume comme un ruban enveloppe un paquet
cadeau dont on retarde l'ouverture, façon de prolonger le
plaisir et découvrir enfin le monde qu'il s'agit d'aimer
malgré tout.
« Longue est notre préhistoire », écrit Gérard Lambert,
comme pour tempérer les regrets nés de notre
désanimalisation.
Avec lui, sorte de « capitaine qui fracasse », la traversée
ressemble à une chasse au trésor : la vie... d'un roman à
l'autre.
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