Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Le grand Ciceron avait un frere, Quintus, demeure trop souvent ignore ou mesestime, dans l'ombre de son brillant aine. Il fut pourtant un temoin privilegie et un acteur representatif de l'epoque dramatique a laquelle il vecut, avant d'etre assassine, a l'instar de son frere, par les sicaires d'Antoine.On conserve essentiellement de lui le fameux Commentariolum petitionis. Dans cette longue lettre adressee a son frere Marcus qui briguait le consulat, Quintus entreprend d'evaluer ses chances, de recenser ses forces, et lui rappelle toutes les demarches a effectuer, tous les engagements a prendre, toutes les postures a adopter, tous les propos a tenir pour seduire les electeurs et remporter leurs suffrages. Ces quelques pages vieilles de plus de vingt siecles ont survecu nimbees de la sulfureuse reputation d'un Guide antique a l'usage des politiciens modernes . On les a lues comme un traite, a la fois intemporel et actuel, efficace et cynique, de l'art de conquerir des voix ou de l'art de la demagogie . Il a semble opportun d'engager ici la revision de ce proces d'intention fait a Quintus, en replacant cet opuscule dans son contexte institutionnel et politique, et sa traduction dans un ensemble de textes relatifs a la candidature et a l'election de Ciceron.Ce Commentariolum n'est pas l'unique temoignage survivant de l'activite litteraire de Quintus, qui fut, comme son aine, un homme de plume aux ambitions multiples: dramaturge, historien, epistolier et poete. Le peu qu'il reste de son oeuvre nous a semble meriter d'etre presente au lecteur moderne dans ce volume.