Nous pouvons craindre la mort d'un proche, l'anticiper et la pressentir - et nous
savons que nous aurons à affronter le vide qui s'ensuivra. Mais se préparer à ce vide à
propos de nous-même ne va pas de soi. Se questionner sur sa propre mort, c'est se
confronter aux limites de la pensée. Or, si la mort n'est pas pensable, qu'entendons-nous
par «peur de la mort» ? Par quoi sommes-nous tourmentés ? Comment aborder
la pensée de notre disparition à venir ? L'hypothèse de ce livre est que la mort s'inscrit
dans le monde interne de chacun sous la forme d'un désastre psychique - un état
de désintégration de l'identité personnelle difficilement concevable ou tolérable : la
représentation de la mort renvoie à cette même angoisse sans nom qui envahit le
psychotique au moment de la perte de son intégrité mentale.
S'appuyant sur les thèses de Freud, Klein, Winnicott ou Edelmann, l'auteur décrypte
les mécanismes de l'angoisse générée par cet événement naturel inéluctable et
interroge les effets qu'elle produit dans l'inconscient de l'homme ordinaire.
Ce livre a reçu en Italie le Prix Gradiva 2003 de l'essai psychanalytique.
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