L’OCÉAN immense et sans borne,
Vaste plaine onduleuse et morne,
D’aspect monotone et divers,
Sublime et triste tout ensemble,
L’immense Océan, seul, ressemble
A la Beauce avec ses champs verts.
Comme au souffle qui la refoule,
Au loin flotte la blanche houle,
Lit moelleux et toujours mouvant,
Là, les vagues des jeunes herbes
Qui plus tard deviendront des gerbes
Flottent et courent sous le vent.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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