Pays à vendre.
Ce roman à rebrousse-poil retrace la fin d'une époque où il
était encore permis de rêver et la manière dont une génération a pris position face aux
valeurs telles que le désir, l'amitié, le travail et l'argent, l'honneur, l'amour et la fidélité.
Avec, en toile de fond, les signes avant-coureurs déjà dévastateurs de la mondialisation,
du tourisme de masse et du cynisme des investisseurs. A. B. (extrait de l'avertissement)
Quand, dans les années quatre-vingt, André Bucher s'est mis à écrire, il s'est retourné
vers ses années beatnik et libertaires. Nils Baker, privé au grand coeur sous ses dehors
d'ours mal léché, a quitté Paris pour venir s'installer dans les Alpes-de-Haute-Provence,
sur une terre qu'il cultive entre deux affaires locales. Une terre qui n'est pas à vendre
malgré l'arrivée des investisseurs attirés par les promesses touristiques de la région.
Embrouilles immobilières couvertes par les politiques locaux, meurtres, disparitions,
Baker mène l'enquête. Dans sa propre ferme, il organise la résistance : en camp
retranché avec son carré de fidèles, filles et garçons partageant une joyeuse communauté,
il résiste, comme le dernier des Mohicans, aux intimidations des maffieux,
qui, eux, ne plaisantent pas.
L'aventure, plutôt cocasse, tourne bientôt à la tragédie. L'enquête laisse alors la
place à un vrai roman dont les personnages, comme toujours chez André Bucher,
trouvent dans la nature et sa magie païenne une ultime consolation.
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