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Né en 1754, à Saint-Pétersbourg, Paul était le fils de Catherine II et (officiellement) de Pierre III, qui fut chassé du trône par son épouse en 1762, avant d’être assassiné une semaine plus tard. Sans doute la vie scandaleuse de sa mère, le dédain haineux qu’elle lui manifesta, les humiliations qu’il subit, la mort tragique de son père théorique, contribuèrent-ils à faire du tsar Paul Ier, pour les historiens, une énigme psychologique. Une partie de ses sujets crut à la démence de leur souverain, sous l’influence des ragots et des calomnies forgés par les conjurés qui allaient l’assassiner, mais sous l’influence aussi des inconséquences du personnage. Paul Ier était intelligent, pieux, travailleur, imaginatif, cultivé et généreux. Mais il était impatient, nerveux, orgueilleux, imprévisible, coléreux, versatile et — héritage de sa jeunesse — sa méfiance devint quasiment maladive. Il prit systématiquement le contrepied de ce qu’avait fait sa mère, favorisa les serfs, rétablit les peines corporelles contre la noblesse, exigea des officiers et des fonctionnaires un service qu’ils avaient perdu l’habitude d’accomplir, s’attirant ainsi une hostilité qui explique sa fin. Animé d’abord d’une véritable phobie anti jacobine, il s’éprit ensuite de Bonaparte, au point de mener une politique antibritannique qui coûtera cher au pays. Ses foucades, ses oukazes, ses interventions dans la vie quotidienne des gens (vêtements, coiffure, horaires des repas), contribueront à nourrir une rumeur de folie soigneusement entretenue. Ce sont ses familiers qui, avec la complicité tacite de son fils Alexandre, formeront le complot qui aboutira à son étranglement dans la nuit du 23 au 24 mars 1801. Marina Grey s’est livrée à des recherches approfondies, pour nous donner un récit captivant des tribulations sur l’assassinat de cet étrange tsar.