« Les portes de fer avec des vieux rouges, des bleus délavés, des verts tachés de rouille, des jaunes passés étaient les rares couleurs que donnait à voir ce quartier fermé et les arabesques de métal, les formes enlacées des grilles étaient des visages et des présences compréhensibles. Ces ouvertures vers le monde, ces passages, ces carrés ou ces rectangles comme des cadres ou des écrans, chérissant la vie ou claquemurant la mort, devenaient des petits bouts de parole dans le silence du papier », écrit l'artiste Matt Mahlen après son voyage au Maroc en 2013.
Ces petits bouts de parole, le poète Claude Held les fait siens. Il suffit de le suivre dans le dédale des rues, au seuil des maisons, entre cour et jardin, et de se dire que tout porte / à croire / qu'une porte / conduit / à une autre porte. Et tout passage à un autre passage.
Marilyse Leroux
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.