Théâtre, tableau et poème - II
Paradoxes autour de la mimésis
Variations sur le paradoxe - IX
La mimésis s'offre comme un jeu symbolique et pratique dans une adéquation de la scène au monde en tant que projet, vérité ou leurre. Le théâtre y est pensé comme « poiesis » - on revient à la poétique originaire (Aristote), à la poésie mélique et à la choralité (Platon), à Dionysos-Bacchantes (Euripide), dans une phase marquée par le « positif ». On s'attachera ensuite à la liaison du texte et du réel dans le « paradigme du négatif » quand il scandera le passage du théâtre-
monde au théâtre-théâtre, avec le retour à un cadre autoréflexif. Autour de la confluence de la négation, du vide, de l'absence, de la mort, par la mise en cause de l'espace dialoguant qu'est le théâtre, devenu miroir de lui-même. On le suit dans les approches de Jean-Pierre Sarrazac, avec son « théâtre intime », anti-théâtre du monde, le théâtre de la lenteur et du vide de Claude Régy, le théâtre de la mort de Tadeusz Kantor avec ses mannequins, ses autoportraits, et le « postdramatisme » cherchant la clôture théâtrale où le théâtre se change en théâtre de théâtre.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.