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Palombella Rossa a fait date. Une piscine, un match de water-polo, un député du parti communiste Italien frappé d'amnésie, des souvenirs et des figures qui surgissent par morceaux, à la fois épars et tenaces, et, au milieu de tout cela, les sommations insensées du journalisme et de l'« actualité »
Palombella Rossa livre une description singulière des rapports entre mémoire et oubli, capacité sportive et incapacité politique, communisme et performance. Il appartient à un nouvel âge de la comédie, où le rire naît du fonctionnement des choses et non de leur chute, où le comique cesse d'être corporel pour donner naissance à ce que Serge Daney a appelé un « burlesque mental ». Il recherche une langue débarrassée des raccourcis journalistiques pour entrer, non dans le domaine de la vérité pure, mais dans celui de l'adresse ou du chant. Il replace la relation conflictuelle entre cinéma et télévision dans cet espace-là - appel, adresse, jeux de voix… - et dans l'ordre de la culture populaire, plutôt que dans celui d'une rivalité « médiatique ». Comme tous les films de Moretti, Palombella Rossa est construit comme une série de problèmes qu'il faut enchaîner et non régler, traverser et non résoudre.
Ainsi l'éthique du cinéaste italien peut-elle enfin apparaître pour ce qu'elle est : non pas une résistance, une intransigeance ou une intraitabilité, mais au contraire une ouverture en vue d'une politique et d'un cinéma à venir.