Comment penser le mal en excluant le libre arbitre ? Spinoza et Freud définissent la liberté par la compréhension des mécanismes produits en l'homme par la nécessité. En interrogeant les lettres à Blyenbergh sous un éclairage freudien, puis en faisant jouer les doctrines dans le sens d'une imbrication partielle mais réciproque, on peut lire autrement ce texte célèbre. Les stratégies pédagogique et éthique utilisées par Spinoza y produisent une illustration en acte de ce qui favorise la puissance de l'âme et de ce qui l'entrave. Sans créditer le mal d'une essence positive, il reconnaît néanmoins à ses principales figures : finitude, privation, crime, une efficience historique, dont la compréhension peut fonder une vigilance prophylactique.
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