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"Nous mourrons tous. Surtout vous." Nous mourrons tous. Surtout vous. Néanmoins, il paraît que certaines gens ne meurent pas. Georges Brassens, par exemple. Yves Montand l'a dit. Un homme comme lui ne meurt pas. Montand non plus puisqu'un jour, sur un soupçon de paternité, on l'a déterré pour le faire parler. Doit-on alors en déduire que, n'étant pas des gens comme eux, nous autres, pékins moyens, mourrons tous bel et bien ? Des gens comme le comptable ou la concierge n'auraient donc pas droit à l'éternité ? Supposons que la concierge meure d'une chute. Une pancarte dirait au carreau de la loge : " La concierge est morte dans l'escalier. " En l'apprenant Yves Montand aurait déclaré : " C'est triste mais il faut s'y faire, des gens comme elle meurent tôt ou tard. Ils meurent et puis c'est tout. " Tout ça parce qu'ils n'ont pas écrit Le Gorille ou Les Copains d'abord ? Mais si un jour, vers neuf heures, l'humanité disparaît, il n'y aura plus d'éternité pour personne. On pourrait s'attendre, tel que c'est parti, à trouver là un très solide essai philosophique, et pourtant c'est un livre de potins. Ce n'est pas un livre sur Yves Montand, rassurez-vous. Ou bien déplorez-le. Il y en a plus sur lui dans cette quatrième de couverture que dans le livre même. Mais il y est question de bien des gens dont j'ai suivi le corbillard. Venez près de la cheminée, je vais vous raconter : il y a environ vingt-cinq ans, après avoir assisté quasiment seul aux obsèques de l'amant de la concierge d'Hara-Kiri, en vente partout à l'époque, j'en ai fait mon sujet du mois dans ce mensuel. C'est alors que Gébé, le rédacteur en chef, m'a dit : " C'est intéressant, tu devrais continuer. " J'ai donc commencé à voir un peu qui mourrait autour de moi. J.B.