Voici un triptyque ancré dans la poésie, mais une poésie qui se dédouble puis se démultiplie en cinq « figures » jusqu'à toucher au théâtre. Il s'agit d'écrire - et parler - du plus profond et simultanément des lointains, questionner les limites de notre présence au monde, ce qu'il nous renvoie, ce qu'il autorise de petites folies sous couvert d'un regard scientifique, ce qu'il formule de grands sujets comme la mort ou le sentiment amoureux, le chaos, le temps, les résidus d'histoire(s). La langue est ici un objet d'oralité, jouant de l'oreille à la bouche dans la musicalité, tout autant qu'un objet visuel composant avec la page. Une tentative pour réconcilier la profération et la lecture silencieuse, l'épaisseur des corps et l'abstraction, la légèreté ou l'humour et la densité de certains rêves. Trois textes de jeunesse en vue déjà d'un mariage impossible ou hasardeux entre poésie et théâtre ? Entre poésie et polyphonie vocale ? Entre théâtre et langue donnée à voir ? Trois textes à lire à voix haute jusqu'à s'en remplir les yeux.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.