Nucléaire : une catastrophe française
Tchernobyl, Harrisburg, Fukushima... Mais auparavant déjà, Chalk River au Canada en 1952, Windscale au Royaume-Uni en 1957 ou encore Kychtym en Russie la même année...
Autant de catastrophes nucléaires qui ont ébranlé la planète.
« Oh, mais tout cela est arrivé si loin de chez nous ! » s'indigne la nucléocratie hexagonale.
Vraiment ? C'est oublier un peu vite les deux accidents de Saint-Laurent-des-Eaux, la centrale du Loir-et-Cher, en 1969 puis en 1980.
Dans les deux cas, du combustible d'uranium hautement radioactif était entré en fusion. C'est également glisser sous le tapis celui de Civaux (Vienne) en 1998. Ou du Blayais (Gironde), lors de la tempête de 1999. Sans parler de Fessenheim (Alsace), la plus vieille centrale de France, arrêtée en urgence lors de la canicule de 2003, pour cause de surchauffe...
De nombreux pays remettent aujourd'hui en cause la suprématie de l'atome. Certains vont jusqu'à fermer définitivement leurs centrales. Pas chez nous, hors de question ! Le nucléaire est un fleuron ! Quitte à mettre son industrie en danger, en laissant passer le train du renouvelable ? Ou, plus grave, à faire courir des risques inconsi dérés à la population ?
Sous-investissements, scandales en tous genres, dénis face aux menaces terroristes, jusqu'aux problèmes d'entreposage de déchets, dont la dangerosité menace nos enfants et petits-enfants...
La France joue avec le feu nucléaire.
À nous, citoyens, de l'éteindre. Et de reprendre en main la politique énergétique de notre pays.
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