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Lundi 15 avril 2019. Incendie de Notre-Dame de Paris. Dans les jours qui suivent, les dons affluent, de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros. Parmi les donateurs, on compte de grandes fortunes industrielles, emblématiques du luxe français. L’événement devient l’occasion d’une surenchère, à l’image des rivalités économiques. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Georges Bataille avait étrangement, mais significativement, intitulé l’un de ses textes "Des cathédrales aux maisons de couture". En inversant la proposition, Olivier Assouly s’interroge : et si le capitalisme s’attachait désormais à tirer profit d’une cathédrale ? Les croyances du XIIIe siècle qui ont rendu possible le faste des cathédrales gothiques n’ayant plus cours, comment ces dernières pourraient-elles entrer en résonance avec de simples produits de luxe et une réalité sociale radicalement autre ? La question que pose ainsi Olivier Assouly, c’est celle d’une réaffectation culturelle et marchande. En déclassant le faste des monuments religieux, en quoi les maisons de couture sous tutelle de LVMH ou Kering sont-elles l’emblème d’un nouvel âge du luxe ? "Le luxe […] fut de moins en moins la chose du peuple (comme il l’était encore dans les cathédrales). Ce que nous reconnaissons aujourd’hui n’est guère que le luxe de séparation, que constituent les dépenses faites pour fonder le rang" (Georges Bataille).