Notes et réflexions sur la charge dissoute dans l'eau des sources en France
Ce livre se veut le fondement scientifique d'un ouvrage de vulgarisation paru auparavant sur le même sujet, « dis-moi petite source ». Ce dernier se proposait d'intéresser un lecteur non averti, à l'intérêt des mesures sur la charge dissoute. Ainsi l'étiquette oui figure réglementairement sur toutes les eaux en bouteilles, était-elle présentée comme décrivant « l'ADN des Naïades ». Ce qui permet d'identifier l'origine des eaux de source. Ainsi que leur genèse (ou Hérédité). Mais les preuves scientifiques demandaient souvent à être établies.
C'est l'objet du présent travail, entreprise quelque peu difficile : car démontrer est bien plus ardu qu'énoncer ; c'est la différence entre théorème et principe.
Ici. L'on montre que l'état naturel des eaux de source dépend de plusieurs influences : géologiques bien sûr, mais aussi très souvent. Météorologiques : à savoir des retombées atmosphériques, soit marines. Soit sahariennes. L'évapotranspiration (vent, mais surtout chaleur) joue aussi un rôle, notamment dans le sud du pays, en augmentant les concentrations. Les méthodes classiques de mesure de cette évapotranspiration, par la méthode des bilans sur chlorures (CMB), apparaissent comme biaisées, s'il y a des nitrates ou dans certains milieux géologiques.
Dans un second temps, l'ouvrage montre l'impact des principales sources de pollution, apports d'azote (nitrates évidemment), pollutions atmosphériques (soufre), corrosion de métaux dans le cas de forages.
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