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« Solidement implanté en ce sol tunisien, enfant d’une jeune nation et d’un peuple vieux, membre à part entière d’une communauté porteuse d’un riche patrimoine - longtemps refoulé par une culture d’importation et d’imposition - Salah Garmadi est aussi un intellectuel, formé à double école arabe et française, parfaitement bilingue et biculturé. Mais ce tableau est bien trop simpliste. Il faudrait y introduire le problème de la diglossie, ce bilinguisme intérieur de l’arabe : arabe dialectal et arabe classique. Il faudrait analyser longuement la distribution complémentaire de l’arabe parlé, de l’arabe classique et du français, découvrir leurs rapports dialectiques, leur répartition sociale, les comptages inévitables... Le lecteur français n’aura donc accès qu’à un fragment de la réalité vivante de Salah Garmadi. Pourtant, même en cette manifestation partielle, il pourra sentir l’obsession des autres couches nourricières, la contagion des autres composantes chimiques de l’individu et d’une réalité hétéroclite, inconfortable. Empoignant son inconfort et ses contradictions, Salah Garmadi œuvre tranquillement sur la voix d’un peuple dont nous aurons à entendre demain. »