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Après De préférence la nuit, Stanley Péan revient avec autant d’entrain, de savoir historique et de ferveur pour défendre et illustrer le monde du jazz. Cette fois-ci, rien que des femmes : une galerie de seize musiciennes qui ont connu la gloire avant de tomber dans l’oubli, autant de destins d’artistes qui ont été injustement négligées, mésestimées, cancellées par les historiens patentés du jazz, des hommes en grande majorité. Pianistes, chanteuses, compositrices, trompettistes (ainsi qu’une tromboniste et une harpiste), elles ont tout donné d’elles à cette musique issue de la rude histoire des Noirs, faite de petites victoires contre d’insensées discriminations, une épopée des plus dignes dans laquelle ces grandes oubliées méritent la reconnaissance. Ma Rainey, Lil’ Armstrong (épouse de Satchmo), Valaida Snow, Hazel Scott, Mary Lou Williams, et bien d’autres, toutes artistes accomplies et à découvrir en les imaginant dans leurs habituelles robes de satin noir.
Que Stanley rappelle qu’il m’a écouté à la radio à l’adolescence n’a rien pour me déplaire. Bien au contraire. Force m’est toutefois d’admettre qu’il a poussé bien plus loin que moi sa fréquentation du jazz. Il a de cette musique une connaissance intime que je n’ai jamais eue. Il ne suffit pas de s’être nourri à cette musique depuis plus de soixante-dix ans pour s’en imbiber à fond. Je me rends compte de plus en plus que j’ai été pendant toute ma vie un amateur plus ou moins ébloui par un art que je n’ai pu qu’approcher. Pour aller plus loin, il aurait fallu que j’aie une formation musicale idoine et aussi que je sois plus qu’un dilettante insatiable. […] Il ne fait pas de doute dans mon esprit que Stanley Péan a franchi cette distance qui sépare l’amateur, tout fasciné qu’il puisse être, du véritable éclaireur. Extrait de la préface de Gilles Archambault