« (...) Au Guatemala, Rodrigo Rey Rosa se déplace beaucoup, apparemment insoucieux des dangers que peut entraîner aujourd’hui une telle mobilité. En 1989, il a traversé à pied, pendant plusieurs jours, la forêt tropicale qui couvre le Nord-Est du pays. Une année, il m’envoya des écrits d’un village dont les seuls habitants étaient des Indiens. Il était constamment à l’affût d’endroits où vivre et travailler dans les régions les plus éloignées. (...) »
Paul Bowles
(...) Et alors, on ne peut que penser à toute l’horreur qui s’est déversé sur le Guatemala, l’abjection et le sang. Et on pense aussi à Miguel Ángel Asturias, à Augusto Monterroso et maintenant à Rodrigo Rey Rosa, trois immenses écrivains venus d’un pays petit et infortuné. Et dans le miroir, l’image reste terrible et toujours vive. (...) »
Roberto BOLAÑO
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