Nay Pyi Taw
Une résidence royale pour l'armée birmane
En 2005, la junte birmane a entamé la construction de Nay Pyi Taw, sa nouvelle capitale. Pourquoi les militaires birmans ont-ils choisi une zone désertique et à l'écologie fragile pour cette délocalisation ? Quel est le message international qu'entend faire partager l'armée en édifiant une nouvelle « cité royale » ? Quels sont les soubassements géopolitique, stratégique, religieux, administratif et économique d'une telle entreprise ?
Nay Pyi Taw. Une résidence royale pour l'armée birmane s'attache à décrire les lieux et leurs enjeux, levant le voile sur le mystère qui entoure la nouvelle capitale de l'Union et ses retombées sur un peuple, quasiment muselé depuis bientôt cinquante ans. L'ouvrage met en évidence les raisons de tout ordre qui ont poussé les dirigeants birmans à délocaliser leur pouvoir dans cette zone à la croisée des voies de circulation et d'échanges millénaires entre la Chine et les pays du Sud-Est asiatique.
Homme de terrain et témoin des événements de 1988 en Birmanie, c'est avec un regard de géographe et d'historien que Guy Lubeigt, ancien chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et partenaire de l'Irasec, a découvert la Birmanie en 1968. Il y a vécu 28 ans et n'a jamais cessé d'y voyager. Plus de cent vingt publications scientifiques et grand public témoignent de son attachement à la Birmanie et à son décryptage.
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