Depuis des siècles, de quels effroyables naufrages les navigateurs n'ont-ils pas payé leur tribut à la mer cruelle ? Combien de navires fracassés par les lames, empalés sur les récifs, broyés par les icebergs ou ravagés par l'incendie, engloutissant avec eux équipages et passagers.
Autant de noms, autant de tragédies. L'Essex, baleinier coulé par un cachalot, la Jeannette écrasée par la banquise alors que le thermomètre descend à moins 45°, le Général Grant, paquebot entraîné par un violent courant dans une immense grotte qui sera son tombeau, le sous-marin Ondine éperonné par un cargo.
En un récit hallucinant, Robert de La Croix évoque, grâce aux témoignages de rescapés, les naufrages des navires-écoles au funeste destin. Le Comte de Smet de Naeyer, le Copenhague, le Niobé ou le Pamir pris dans un ouragan balayant l'océan à plus de 120 kilomètres-heure, entraînant par le fond 86 hommes dont 52 cadets de 15 à 18 ans.
Aux dangers de l'océan il convient d'ajouter ceux des hommes, avec les pirates russes ou chinois attaquant les paquebots. Et puis, voici des flammes sur la mer. Des navires en feu, torches gigantesques attisées par le vent, comme le Georges Philippar paquebot de luxe de 172 mètres qui brûle. Il y aura 52 morts dont le grand reporter Albert Londres.
Ces navires et ces hommes partis vers le grand large n'ont jamais rejoint le port. Il revenait à Robert de La Croix de faire revivre ceux-là qui reposent à jamais dans les profondeurs océanes. Leur histoire est passionnante.
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