Dans l’entre-deux-guerres à Paris, au moment où une frange d’intellectuels unit ses voix aux mouvements nationalistes, des critiques d’art gravitant autour de l’École de Paris prennent des positions esthétiques et idéologiques parfois déroutantes. L’ouvrage examine les motivations personnelles, communautaires et sociales des divers auteurs qui ont débattu la question d’un art juif et de son éventuel caractère ethnique. Il étoffe notre compréhension de la politisation des discours sur l’art, sans céder à une vision simplificatrice ou binaire : à l’heure de la montée des fascismes, la critique d’art s’est adaptée aux circonstances, reflétant ainsi les glissements et les instabilités de l’époque.
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