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Étudier l’histoire du Japon des années 1392 à 1709 permet de voir comment une petite formation sociale féodale aux assises économiques globalement fragiles, dotée de structures étatiques rudimentaires, et située aux marges orientales de l’Empire chinois, est devenue une société plus prospère, coiffée par des structures d’État désormais assez puissantes pour encadrer de près une population nationale de trente millions d’âmes et s’affirmer sur la scène internationale, par le biais de politiques impérialistes et partiellement isolationnistes. La fin du Moyen Âge (XVe et première moitié du XVIe s.) est une période de transition qui permet l’intégration profonde et définitive de l’archipel dans l’espace régional de l’Asie orientale puis dans l’espace-monde, et crée ainsi les conditions de la formation d’un « Japon moderne » à partir de la seconde moitié du XVIe s. Le Japon affirme alors une identité nouvelle à l’extérieur (conquêtes, « fermeture du pays », domination des Aïnous) comme à l’intérieur (essor démographique, perfectionnement de l’État, développement économique, bouillonnement culturel, redéfinition du paysage religieux) et constitue lui-même le socle de la « modernisation » de l’époque de Meiji (1868-1912). L’ouvrage présente une réflexion inédite sur cette période de transition. Il intègre toutes les dimensions de l’histoire de ces trois siècles, qu’elles soient politiques, sociales, économiques, culturelles ou religieuses. On y découvre également l’impressionnant travail des historiens japonais d’hier et d’aujourd’hui.