«La seule fois où j'ai aimé la guerre, c'est le jour où elle est arrivée. J'étais bon pour une fessée. Elle m'en a sauvé.»
Le narrateur, Jean-Louis, se rappelle le petit village de Fortillon où il passe son enfance avant-guerre. Issu d'une famille nombreuse où les personnages pittoresques ne manquent pas, il hume goulûment les parfums de la campagne, décrit malicieusement les clans opposés (ceux qui croient au Bon Dieu et ceux qui n'y croient pas) et l'union sacrée devant l'invasion allemande.
Il fait les quatre cents coups avec son frère Luc. Les farces les chapardages, les premières amours constituent la trame de cette chronique, émouvante et drôle. La guerre va bouleverser cet équilibre.
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