«... Je suis tombé sur le roman de Kosinski et celui-ci fut une plus grande révélation encore que le film... Ce livre n'a pas pris une ride. Publié en 1970, il fait l'effet d'un baiser empreint de tristesse au siècle à venir. La langue est d'une platitude flagrante, comme si Kosinski ne voulait aucune distance entre lui et Chance, ce jardinier simplet qui a vécu toute sa vie à l'écart du monde et se trouve soudain jeté à la rue.
«Après quelques pas dans la rue, notre héros est renversé par une limousine. Une passagère en descend. Il se présente, Chance the gardener (Chance le jardinier), et la femme réinvente son nom, le mythifie en faisant de lui Chauncey Gardiner. ... Elle emmène Chance chez elle afin de soigner sa jambe contusionnée. Ainsi commence l'étrange voyage surréel du roman.
«Chance ne sait rien, n'a jamais rien vu. Toute son éducation est issue de la télévision. ...
«A travers Mr Chance, Kosinski nous provoque en montrant à quel point nous sommes précaires, combien nous avons besoin de mythologie pour survivre, une mythologie qui s'incarne momentanément en la personne de Chance.»
Jerome Charyn
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