Mort, mort, toi qui jamais ne seras lasse
Ce volume contient :
Baudoin de Condé, Les trois morts et les trois vivants (XIIIe siècle) ; Hélinand de Froidmont, Les vers de la mort (XIIe siècle) ; Martial d'Auvergne, La danse macabre des femmes (XVe siècle).
Mort. Voilà qui renverrait chacun à son inéluctable finitude, comme à l'angoisse que peut susciter ce terme, si ce n'est à l'espérance, si l'on admet d'entendre que cette fin n'en est peut-être pas une. C'est pour quoi la mort est sûrement (avec l'amour) le seul thème qui puisse faire couler à flots l'encre noire et vive de la littérature. Trois de ces textes ont été réunis ici. Trois textes d'une grande majesté, trois textes de haut rang : un premier où l'on pourra se faire témoin d'un dialogue qui se noue entre trois morts et trois vivants ; un second où se laisse entendre une voix interpellant la mort elle-même, au long d'une sorte d'appel poignant auquel nul ne peut être insensible ; et le dernier, comme une sorte de jeu théâtral, où la mort saisit par surprise, dans leur quotidien, des femmes de toutes conditions. Trois textes comme trois moments grandioses et fiers, qui ne manquent pas de nous rappeler, aussi, que la littérature, quand bien même côtoie-t-elle au plus près la mort, ne peut être qu'une source de lumière et de vie.
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