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À deux ans de la célébration du 250e anniversaire de « L'esprit des lois », Montesquieu demeure l’une des références suprêmes du siècle des Lumières, glorifié et peut-être idéalisé. À une œuvre littéraire accumulée au fil des années, et aujourd’hui exceptionnellement rééditée — de manière exhaustive — par la Fondation Voltaire à Oxford, l’Histoire ajoute désormais la réalité quantitative d’un quotidien démythifié, que le philosophe devait également assurer. L’approche réductrice de Montesquieu, à travers ses seules œuvres comme autant de prismes déformants, ne pouvait aboutir à la perception parfaite d’une réalité isolée de son contexte ambiant. Les études générales sur le baron de La Brède ne manquent pas, mais toutes embrassent un sujet ou trop limité ou trop vaste, et c’est l’ampleur de l’Esprit des lois que l’on en vient forcément à privilégier, aux dépens des vérités du quotidien. Le travail de l’historien est — justement — de redéfinir et de recréer un milieu, au moyen des documents de ce temps conservés. Il fallait dépasser l’anecdotique et le pointillisme d’une historiographie vieillie, pour replacer la personnalité exemplaire dans son cadre économique, social, politique et culturel ; peut-être la seule façon de nous faire comprendre qui fut vraiment Montesquieu, avec ses troubles, ses craintes et ses certitudes. Son éducation, sa fortune, sa vie parlementaire, et sa carrière académique à Bordeaux ont — certes — été déjà étudiées, mais rarement restituées dans leur contexte immédiat : celui de la vie ordinaire des magistrats bordelais dans la première moitié du XVIIIe siècle, faite de généalogies complexes, de savoir-faire agricole et, accessoirement, de présence au Parlement, l’ensemble mêlé à un humanisme mondain littéraire et scientifique nouveau.