Fleuron de son abondante production de nouvelliste, la première série des Monstres parisiens (1882) de Catulle Mendès s'impose comme une oeuvre essentielle de la littérature fin-de-siècle dont elle condense les obsessions et les thèmes fondamentaux. Si sa peinture de la monstruosité morale des types parisiens, de la mondaine à l'actrice en passant par les parasites de toute sorte, constitue une fine étude anthropologique des perversités les plus diverses et les plus cruelles, le recueil reflète aussi les interrogations de l'auteur sur son propre talent d'écrivain « monstrueux », incertain des finalités d'une écriture oscillant entre crudité et ambition spirituelle.
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