Gonçalo M. Tavares a imaginé un quartier drôle, poétique et original, où déambulent des messieurs portant les noms d'écrivains célèbres.
Monsieur Valéry tenait toujours sous le bras un livre entouré d'un élastique et d'une couverture en plastique.
En plus de lire le livre, il l'utilisait comme portefeuille pour ranger ses billets.
Monsieur Valéry expliquait :
- Jamais je n'ai aimé séparer la littérature et l'argent. [...]
Qui venait à rencontrer monsieur Valéry et le voyait, assis à la table d'un café, agripper fermement son livre des deux mains, n'arrivait jamais à décider si ses bras contractés démontraient une avarice mesquine ou un profond amour de la littérature.
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