Moi, Guido Boggiani, le blanc indien
À la fois auteur et traducteur, Éric Courthès alterne, dans ces pages, mémoires apocryphes et traductions des journaux de voyage de Guido Boggiani. En recourant à la fiction, il rend compte, dans toute sa vigueur et sa singularité, du trajet du jeune peintre et explorateur italien - « un de ces êtres sortis du moule du possible et du commun » (I. Ráfols) - qui périt tragiquement en 1902, tué par les autochtones dans le Chaco paraguayen.
De fait, Boggiani, auquel Métraux et Lévi-Strauss n'hésitent pas à se référer, laissa de nombreux dessins, peintures et photos de ces confins paraguayens et brésiliens et de leurs habitants. Entretenant des échanges commerciaux et artistiques avec ces derniers, adoptant leur mode de vie, il fut dans ses études ethnographiques un pionnier du travail de terrain et de l'usage de la photographie qu'il mania avec succès mais qui causa vraisemblablement sa perte.
« Ce roman enthousiaste nous convainc du fait qu'il est encore possible d'avoir un amour avec le monde, une aventure avec la nature, et d'aimer son prochain, dans toutes ces acceptions possibles. » (Irina Ráfols, préface)
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