Mon nom est Cabernet, Frank Cabernet. J'exerce la
fonction d'Inspecteur de la Répression des Fraudes pour
le Beaujolais-Mâconnais. En clair, je lutte contre les
tromperies et falsifications des vins. Réprimer la délinquance
en «col rouge», voilà mon métier.
Personnellement, je suis de taille moyenne sans autre
signe particulier que de faire moins que mon âge.
Hétérosexuel pratiquant (à moins que ce ne soit ça le signe particulier ?), je
sacrifie régulièrement à Bacchus, à ses pompes et à ses oeuvres. Seulement
à titre privé, s'entend.
Les présentations étant faites, venons-en à cette stupéfiante affaire criminoenologique.
L'histoire commence en novembre à la chapelle des
Moines de Berzé-la-Ville près de Mâcon, pour s'achever à Noël en forme
de poisson d'avril à Villefranche-sur-Saône en passant par Lyon, la capitale
des gones. Entre-temps, il y a eu la mort suspecte d'un caviste dealer
malgré lui, puis l'entrée en scène d'une incroyable société vinicole dénommée
OEnofutur aux ramifications qui s'avéreront, au fil de mon enquête,
mondialement mafieuses, le tout suscitant des réactions administratives
surprenantes. Bref, j'ai appris à mes dépens que «Limoges» s'écrivait pour
moi «Saint-Pierre-et-Miquelon»...
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