De l'autre côté du livre, disait l'aveugle, il n'y a pas un village, fût-il imaginaire, mais un visage. Je n'ai aucune imagination, seul un visage me touche et le chant qui l'informe. Ah si vous aviez entendu le chant de Déborah, si vous l'aviez attendu comme je l'ai attendu, dans le dénuement blanc des paupières inutilement levées, dans le tâtonnement humilié et mendiant des mains tendues vers la poussière où je ne reconnaîtrais jamais sa trace ; comme elle chantait Déborah, comme elle chantait, bordure de roses au plus près du lointain des lèvres.
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