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« Dans le premier tome de mes mémoires, les Français ont découvert un jeune Breton fier de sa famille, de sa petite patrie la Trinité, de sa grande patrie, la France. Un fils de la nation désolé de voir celle-ci blessée, rapetissée par la seconde guerre mondiale et la fin de l’Empire, qui n’aura pu, malgré son engagement, empêcher des responsables politiques en poste de l’enfoncer dans la décadence. Le deuxième tome raconte la construction d’un mouvement indépendant qui tente de relever la France, l’aventure exaltante du Front national, si généralement et si bassement calomnié. Quarante ans d’histoire de France, de lutte implacable. Une vie personnelle et familiale parfois difficile. Et puis la suite. La transmission qui ne coule pas de source. Les attaques de plus en plus vives contre la nation. Le mondialisme totalitaire, l’ouragan de l’invasion, l’écologisme maître de la pensée unique. Et la nation trahie. La droite et la gauche piétinant leurs valeurs respectives. Le peuple français abandonné par les collaborateurs du déclin, Giscard, Mitterrand, Chirac, puis par leurs minuscules épigones d’aujourd’hui. J’ai échoué à prendre le pouvoir, mais j’aurai fait ce qu’il fallait faire, vu ce qu’il fallait voir, dit ce qu’il fallait dire. À temps. J’aurai été le tribun d’un peuple martyrisé. Advienne maintenant que pourra. L’heure vient où il faut regarder plus haut que la terre, en espérant pourtant que notre civilisation, notre lignée, trouveront le moyen de survivre. Vive la France quand même ! »