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Entre Saint-Maximin et Brignoles, dans le Var, les ruines du château de Tourves et son parc abandonné se perdent au milieu des pins, des micocouliers et des grands chênes. Ce lieu magique fut le séjour privilégié, la “cour d’amour”, d’un personnage célèbre de la Provence du XVIIIe siècle, le comte de Valbelle. Par leurs œuvres comme par leurs excentricités, le comte de Mirabeau et le marquis de Sade ont inventé la Révolution. Valbelle, quant à lui, a inventé le Romantisme, cette aventure fin de siècle. Libéral d’esprit, féroce en affaires, aristocrate en un mot, cet aimable vaniteux représente, en somme, le Français cosmopolite et mondain de l’Ancien Régime. Laurent Puech le montre dans ses amours (il fut l’amant de la Clairon) et dans ses nostalgies, vivant témoin d’une civilisation de plaisirs, toujours prêt à tenir son rôle dans ce paradoxe d’opéra que fut le XVIIIe siècle. Sorte de Don Giovanni provençal, servi par un récit qui n’arrête pas de courir, de danser et de chanter, tant l’évocation de cette époque ressuscite les sortilèges et les inquiétudes de Mozart, le comte de Valbelle ne cessera plus de vivre dans un univers qui a le charme des “mondes morts qui se crurent éternels”.