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« Aubrac est décidément à la mode. On y vient de partout ; on y viendrait bien davantage si le logement n’y faisait défaut ». Écrite il y a déjà un siècle (18 août 1901), cette phrase nous renvoie à notre propre époque. Aujourd’hui, l’Aubrac est à la mode. Resté à l’écart du progrès et si proche de la nature, le vaste plateau dénudé incarne le monde que nous avons perdu, monde ingénu et pudique, fier et discret, oublié des hommes. Ici l’on aime à chercher la sagesse, vaine quête de l’esprit humain luttant contre son propre et sombre destin. L’image de l’Aubrac, celle qui est véhiculée par la carte postale, la peinture et la photographie surtout est un reflet de ce mythe : paysages immenses et purs, horizons illimités, cieux immuables et changeants. L’homme est peu présent dans cette représentation, si ce n’est l’autochtone au regard ironique qui contemple un monde nouveau dont il ne fait pas partie. L’homme, c’est encore le buronnier (le dernier, bien sûr) qui a conservé le souvenir des gestes anciens. L’image du photographe, il y a un siècle, c’est d’abord celle d’une société rurale pleine de vie. S’il fixe parfois sur la pellicule un paysage ou un buron, l’on sent que l’homme n’est pas absent du paysage, même si l’on ne peut l’apercevoir, et qu’il occupe une place importante. Ces vieilles cartes postales jaunies par le temps nous offrent un témoignage sur une époque qui fut probablement la plus riche de vie en Aubrac. Au-delà du regard du photographe, l’on peut aussi voir le regard des hommes de l’Aubrac sur leur propre pays.