Il n'y a pas pire vengeance que ce qui blesse ceux qu'on aime.
À moins qu'on ne les tue.
Il n'y a pas pire obsession qu'un fantôme qui vous hante.
À moins que ce ne soit celui d'un ami.
Il n'y a pas pire crime que de tuer une enfant.
À moins de la tuer deux fois.
Un New York sombre et violent, avec des rues comme des canyons dans lesquels
la vie se perd et la mort s'engouffre. Avec fracas parfois, comme lorsqu'elle vient
saisir une petite fille, retrouvée assassinée, le corps mutilé, au milieu d'un amas
d'épaves de voitures.
En équilibre précaire, accroupi tout en haut d'une pile de carrosseries déglinguées,
Pfiffelmann interroge son partenaire, l'inspecteur Donnelli : " Alors, tu en dis quoi ? "
Un début d'enquête somme toute normal.
Sauf que " Pfiff " est un fantôme, qui exige lui aussi la vérité sur les circonstances
de sa mort. Comme si Donnelli n'avait pas déjà tout son soûl de crimes, d'obsessions
et de vengeances. Comme si la ville ne lui avait pas déjà arraché un lourd tribut.
Pourtant, une fois par an, New York lui offre aussi un instant magique, lorsque le soleil
couchant symétrique et flamboyant du Manhattanhenge prend la 42e rue en parfaite
enfilade. Une illumination divine, comme la révélation d'un indice éclaire un crime
d'une lumière nouvelle. Avant que tout, la ville comme la vie de Donnelli, ne sombre
à nouveau dans la nuit.
Un polar noir et puissant, dans une ville que l'on croit connaître mais dont
Roy Braverman fait un portrait inédit, aussi tragique et attachant que ses autres
personnages, aussi à l'aise dans l'humour que dans le suspense, et porté
par une écriture remarquable.
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