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Dure et nouée comme ces oliviers qui ne font pas la richesse de l’Ifrigya, Frédérique Spinelli, héroïne et narratrice de cette histoire, pèse et soupèse ses seize ans et ses quarante-deux kgs. Elle observe ses parents, Suzanne et Vincent. Elle scrute l’avenir. Elle a appétit de tout, sauf de nourritures terrestres... La Tunisie, décor d’opérette où il fait bon passer quinze jours de vacances, est un cul-de-sac où s’agglutinent Corses, Italiens, Juifs, Russes Blancs et Maltais. Les Arabes, dix ans après l’Indépendance, continuent à faire de la figuration. Frédérique, pourtant, les aime : si seulement ils ne nous singeaient pas et osaient être eux-mêmes !... "Mange ta soupe et joue ton piano !" répète Suzanne Spinelli à sa fille : elle espère ainsi, à la fois, en faire une artiste et une femme dodue... Pour faire grossir Frédérique, on va jusqu’à l’interner dans une clinique psychiatrique : "anorexie mentale" ont décrété les médecins. Ils préconisent en cœur un "retrait du milieu familial" dont nul ne veut, surtout pas Suzanne, moins encore sa fille, que Tout-Tunis, petit monde cocasse et étriqué, ne tarde pas à qualifier de "folle". Suzanne, qui avait rêvé d’être une cantatrice, fiance Frédérique avec un pianiste dont le nom s’inscrit déjà sur les affiches en lettres de dix centimètres : Charles Sabban. Mais Frédérique, comme un animal encagé, guette le moment où elle pourra bondir et s’échapper, tout en essayant de tirer de ses "fiançailles" quelques enseignements sur elle-même. Elle travaille son piano et prépare son bachot, désormais, de son plein gré, c’est-à-dire avec une frénésie de prisonnier préparant son évasion. Charles éliminé, les garçons se succèdent auprès d’elle sans l’émouvoir : ils l’étonnent ; qu’a-t-elle donc qui les jette à ses pieds ? Mais un jour, elle a maintenant dix-huit ans, la chenille devient papillon. L’auteur de cette métamorphose se nomme Vladimir. Comme le remarque Frédérique : "On n’aime qu’une fois pour la première fois..." C’est aussi, puisque c’est le début d’une vraie femme, la fin de ce roman d’une jeune fille exigeante... Que faut-il le plus admirer, dans ce troisième livre d’Anne Loesch : la vitalité forcenée ? Un style décapant qui rappelle l’apparition de Christiane Rochefort ? L’intrusion dans nos lettres modernes d’un "ton pied-noir" d’une saveur merveilleuse ? Tout cela à la fois, sans doute, c’est-à-dire la confirmation, après trois années de silence, du talent d’Anne Loesch qui, quand elle publia à vingt ans, en 1963, La valise ou le cercueil, étonnant document sur les derniers jours de l’Algérie française, nous avait appris qu’il faudrait désormais compter avec cette mince personne passée, dans la folie d’une époque folle, des études de lettres et de philosophie aux commandos de la moribonde O.A.S. Revenue en France, ayant fait retraite et réflexion, Anne Loesch devrait appartenir désormais, tout entière, au roman.