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La violence envers les enfants a toujours existé et existe encore. Ce qui a changé, c’est la sensibilité de la société, le degré de violence qu’elle tolère. Pendant des millénaires, des éducateurs bien intentionnés ont enseigné comment user des punitions corporelles, sans en abuser.Au Québec, du milieu du XIXe siècle à la Révolution tranquille, cette légitimation de la violence se retrouve dans les revues familiales, les livres destinés aux parents et les conseils dispensés par les responsables des courriers du cœur. Deux dates ressortent dans l’évolution du discours éducatif et de la réalité vécue par les enfants : 1920, année du procès des époux Gagnon qui suscite une prise de conscience sans égale au Canada français, et 1940, avec l’apparition de « l’éducation nouvelle » basée sur la psychologie au lieu d’une interprétation littérale de la Bible. Peu à peu, les Québécois découvrent que non seulement la maltraitance s’enracine dans la pratique des punitions corporelles, mais que ces dernières constituent en elles-mêmes une forme de mauvais traitements. À quand l’abrogation de l’article 43 du Code criminel qui autorise encore l’emploi d’une force « raisonnable » pour corriger les enfants ?