Le passé comme matière à rêver
Si Claire s'enfuit voir l'océan, c'est pour retrouver le souvenir d'un père qui, déjà, s'efface. Dans sa poche, une vieille carte postale l'a guidée jusqu'à la côte atlantique. C'est la clé vers Mai 68, vers la personne qu'était son père avant d'être son père, cet étudiant en architecture aux mèches rousses qui, au lieu d'arracher les pavés de Paris, préférait dessiner des maisons. C'est la clé de son deuil. Elle frissonne à chaque ressac, en équilibre sur une crête qui sépare le futur du passé.
Elle tremble mais ne cède pas, auréolée de cette volonté qui s'empare de ceux qui reçoivent en héritage la liberté.
Comme les vagues qui vont et viennent, Anne-Sophie Moszkowicz navigue entre passé et présent au fil de récits enchâssés savamment menés, où sillonnent de grandes réflexions sur la manière dont chacun choisit d'habiter le monde. Un roman essentiel sur la transmission, la mémoire et le legs immatériel de nos absents, les rendant à jamais éternels.
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