Ma vie sur un tabouret
« La personnalité de Martial Solal s'est révélée de bonne heure. Au fil des pages de ce livre, on verra se dessiner le portrait d'un jeune musicien exigeant et lucide. Exigeant envers lui-même : s'il accepte les influences - mieux : s'il les revendique -, il se garde de copier qui que ce soit. Lucide : il voit bien qu'autour de lui, hormis Django Reinhardt, on joue " à la manière de ", et, pour ne pas donner dans ce travers, il s'interdit d'écouter les disques. Quant à la musique commerciale, qu'on appelle parfois populaire, mais qu'il qualifie plus judicieusement de " musiquette ", il la déteste, comme il déteste les faiseurs et les frimeurs. En revanche, il ne cache pas sa fierté d'avoir partagé le podium avec un Lester Young, un Lee Konitz ou un Dizzy Gillespie. Avec le regret d'une absence, celle de Charlie Parker, son dieu... »
André Hodeir, extrait de la préface.
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