« Comme d'autres avant moi, conviés à cette tribune, je ne suis pas d'ici. Pourtant, j'ai eu assez d'ingénuité ou d'audace pour accepter l'invitation d'exalter dans cette Annonce, aux portes de La Maestranza, la Feria et Séville. Pourquoi ? [...] Nous tous, qui nous abreuvons d'aficion, et sommes nés ailleurs, éprouvons intensément, comme le pasodoble que nous venons d'écouter, le Soupir de l'Espagne, et le désir lancinant de revenir ici. »
Dans son discours inaugural de la feria, honneur rare accordé à un intellectuel français, François Zumbiehl rend hommage à Séville et aux toreros qui dessinent sur le sable « des choses d'un autre monde ».
Un magnifique éloge de la corrida, une liturgie qui assume et dépasse toutes les frontières d'une réalité où se mêlent la violence et la mort sublimées par l'art des passes.
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