Un cimetière de nos jours, quelque part en Italie.
Deux maçons, l'un italien, l'autre maghrébin, un vieil architecte
acariâtre et sa garde-malade russe, une veuve âgée et naïve,
une jeune femme paniquée y croisent leurs existences,
se rencontrent et se disputent, se cachent et se démasquent au
milieu des sépultures, dans un chassé-croisé de vaudeville
contemporain. L'ensemble se présente, de prime abord, comme
un portrait déjanté et amer de l'Italie contemporaine, tiraillée
entre tradition et modernité, une patrie où se côtoient citoyens
blasés et immigrés en quête de reconnaissance.
Un intermède de danse macabre, où un mort et son gardien
tentent de réfléchir, en rime et en rythme, sur le sens de la vie
et de la mort, sert de transition à un retournement de situation :
ce que l'on croyait être un portrait social se transforme en un jeu de vérité, les personnages
font tomber leurs masques et dévoilent leur fragilité et leurs rêves en même temps que
leur identité.
Entre commedia dell'Arte, comédie à l'italienne et théâtre de boulevard, L'ultima casa
représente assez bien la nouvelle génération de dramaturges italiens et le théâtre
grotesque contemporain.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.