L'année 2005 marque le deux-cent cinquantième
anniversaire de l'exécution de
Louis Mandrin. L'occasion pour le Musée
dauphinois de se pencher sur la vie et le
destin post-mortem d'un brigand qui accéde
très vite au statut de mythe.
Issu d'une famille aisée de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
(Isère), rien ne le
prédestine à devenir un chef de bande
charismatique, si ce n'est une succession
de revers de fortune auxquels il ne trouve
que la clandestinité pour issue. Exerçant
simultanément ses talents de meneur
d'hommes et de commerçant, il pousse le
cynisme jusqu'à forcer les fermiers généraux,
collecteurs de l'impôt, à commercer
avec lui en leur vendant des produits de
contrebande. Le ridicule dont il les couvre
alors explique sans doute que ses contemporains
s'emparent de son image comme
de celle d'une figure vengeresse. Au lendemain
de sa mort, la légende est déjà en
marche, alimentée par les portraits et les
récits diffusés par les colporteurs. Aujourd'hui
encore, le mythe de Mandrin bandit
au grand coeur demeure étonnamment vivant
notamment dans les Alpes.
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