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Le prince mal-aimé de l'illustre fratrie. La vie de Louis Bonaparte s'organise, tout à fait malgré lui, en trois grands moments : frère chéri et protégé de l'Empereur, il entre dans la carrière militaire, suit son aîné en Italie, puis en Egypte ; général en 1803, il est fait Grand connétable dès l'avènement de l'Empire. Puis, en juin 1806, il devient sous le nom de Lodewijk-Napoléon le premier roi de Hollande, qu'il entreprend d'administrer consciencieusement, en dépit de la férule écrasante de l'Empereur dont il tente en vain de limiter l'emprise ; au point qu'il est contraint d'abdiquer et s'exile en juillet 1810. Le voilà, pour trente-cinq ans, comte de Saint-Leu, établi en Italie, écrivain médiocre, mémorialiste ulcéré, ruminant entre autres la perte de ses deux fils aînés, jusqu'à sa mort en 1846. Frère de Napoléon Ier et père de Napoléon III, Louis, précocement valétudinaire voire infirme, ne voulut rien de ce qui lui arriva : ni être soldat, ni régner, ni vivre, lui taiseux et dépressif, avec une femme brillante et de plus en plus éloignée (Hortense, la fille de Joséphine). Il aimait rêver, écrire, se soigner, se plaindre. Pourtant, une partie de l'histoire européenne du premier XIXe siècle est passée par lui et l'homme mérite mieux que sa triste réputation.