Je viens de lire L'os du gigot dont je ne comprends pas le titre. Déjà que j'avais été déçu en lisant L'automne à Pékin de Boris Vian où il n'est question ni d'automne ni de Pékin...
Est-ce que l'auteur (Grégory Jarry) se fout de nous ? C'est possible.
Quant aux personnages de son roman-photo, tout d'abord on y suit, attendri, les souvenirs d'un Georges, ancien instituteur qui ressemble beaucoup à Abel, ancien médecin qui lui-même est le portrait craché de Jean, ancien agriculteur paraissant être la photocopie de Guy, ancien directeur technique. Et tous ces bonshommes identiques qui, la main sur le coeur, racontent chacun une anecdote poignante, ressemblent drôlement à papi Paul qui se rappelle, lui, avoir joué au théâtre du Labiche : La poudre aux yeux.
La poudre aux yeux ! Est-ce là, la clé de ce livre ? C'est possible.
Mamie Ginette, à un moment, devient Clotilde, qui ressemble à Edith ? C'est n'importe quoi. Alors, je sais bien qu'on est tous un peu schizophrènes et qu'on a souvent la mémoire menteuse, mais à ce point-là ! Ou alors, ce livre, est-ce comme on avance dans la vie : un pied dans la réalité, un pied dans le rêve ? C'est possible.
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