Cet ouvrage est à la fois une contribution à la critique de la théorie postcoloniale, de plus en plus discutée en France, et une intervention dans l'historiographie de l'Inde coloniale et postcoloniale.
On y trouvera une réflexion sur la manière dont l'orientalisme et les catégories raciales de l'expansion européenne ont constitué le fondement discursif et politique de modernités coloniales tiraillées entre appropriation et rejet de l'« Autre ».
« Race ». « Orient » et « nation » sont autant de catégories classificatoires face à une modernité du capital qui, dans son mouvement d'universalisation, met en révolution constante les moyens de production, les espaces et les ordres sociaux.
Soyons certain que ce recueil, le premier de son auteur à être proposé aux lecteurs francophones, sera du plus vif intérêt pour ceux qui, au-delà du vaste champ des études postcoloniales anglo-saxonnes (encore peu disponibles en français), sont sensibles aux questions soulevées par la race ou par le colonialisme et qu'intéressent les réflexions engagées par Immanuel Wallerstein. Benedict Anderson, Étienne Balibar, Homi Bhabha ou encore Edward Saïd.
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