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Qui donc oserait entreprendre de composer des Fables, aujourd’hui. Il y faut une belle âme, le pas tranquille, le tempérament vierge de qui n’a jamais mis le ciel en question, et de la moustache. Et d’abord il faut croire aux bêtes, c’est-à-dire à la meilleure partie de nous-mêmes (et la foi c’est ce qui nous manque le plus). Il n’est pas indifférent que mon sang avec le sang des bêtes affecte le même PH. Le fabuliste a l’allure à l’amble, il a le bout du nez pittoresque, l’odorat fameusement riche. Il calcule son vers (et pourquoi en vers sinon parce que la bête préfère le rythme !) avec désinvolture, mais une précision d’astronome. Il a toujours l’air entre deux airs, mais le cap au plus haut des cieux. On y demande de la malice, plutôt que de l’humour (objet anglais), l’esprit acide et amoureux, et au moins autant de génie que le commun des mortels. Quelque chose de frisé dans l’imagination, et l’œil bleu. Avez-vous remarqué qu’un garçon plein d’intelligence tempère ça au pied levé par une espèce d’obscur sourire, de quoi donner le change si l’on a affaire à la valetaille et aux butors. Ça s’appelle le savoir-vivre, qui est le frère du savoir-faire. Dieu le veut ! Quant à la poitrine et autres incarnations, comme la mousse dans les forêts. Sans compter l’allègre plume au vent, le pas, le cri, le chant, le poing. J’allais oublier la bonhomie, vraie ou enchantée, qui est d’or. Bref, il faut plus de tête que de cœur (mais j’allais dire le contraire). N’empêche que sans morale, pas de fables ! Et ce sont ceux qui en sont le moins dépourvus qui la croquent le plus galamment, comme il arrive. Jean-Luc Déjean, qui a passé par toutes ces histoires, a déjà un bagage assez considérable, notamment quelques bons romans pleins de tendresse et de science natale, et un recueil de poèmes, La feuille à l’envers, que je mets carrément au premier rang. S’il y ajoute aujourd’hui des Fables, et puisqu’il y fait merveille, ne doutons pas que c’est pour faire le tour du monde.