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Je n’aurais pas écrit ce livre si je n’avais été écrivain, plus précisément romancier. C’est en écrivant que j’ai senti l’assoupissement qui pèse sur la littérature. Je suis de moins en moins convaincu des vertus dormitives de ce qui fut jadis dénoncé comme opium du peuple. Je suis sûr en revanche que quelque chose fait dormir l’écriture. L’opium des lettres c’est la philosophie de l’Un. La littérature dort enroulée dans les apories du vieux débat de Mégare sur l’Un et le multiple. Elle le joue, elle l’illustre et bien sûr elle ne veut rien en savoir : c’est sa langue naturelle. Comme « essai » ce livre tente d’évaluer l’énorme couche de silence de la littérature sur son code implicite dont elle croit qu’il est l’ordre même du monde. Résultat : pratiquement pas de langue pour dire le nombre réel ici et maintenant ou là-bas sous sa figure de « mal » dans les camps... Comme « manifeste » ce livre voudrait contribuer à indiquer ce qui peut s’écrire de nouveau à condition de dépasser l’effroyable soumission à l’Un et au multiple. À travers Joyce, Céline, Sade, Mallarmé, Rabelais, Soljenitsyne, les gnoses, Dante, Tintoret, l’Apocalypse johannique, etc., s’ébauche une généalogie étrangère à l’évolution orthodoxe qui va dans nos têtes de l’Un mythique au sujet filial clivé. Pour qu’il soit possible enfin d’explorer tout le multiple ici, ravagé et ravageur, et cette somme en crise que nous sommes, jamais finie et tourmentée.