« Je prends ici le mot spiritisme dans son sens étymologique, c’est-à-dire son sens vrai et étroit.
Dans les premières éditions de ce livre (le Spiritisme devant la science), j’avais pris le mot dans un sens plus large, englobant sous ce nom tout l’occultisme, tous les faits occultes. J’ai déjà dit plus haut qu’on me me l’avait reproché et on a eu raison.
Maxwell, lui aussi, nous a reproché, à Pierre Janet et à moi, le sens que nous donnions au mot spiritisme. “Le spiritisme est une religion, non une science. C’est l’explication systématique de tout un ensemble de faits encore mal connus, mais ce n’est pas l’affirmation simple de ces faits... Le spiritisme, c’est-à-dire l’ensemble des doctrines métaphysiques fondées sur les révélations des esprits, ne saurait, actuellement au moins, être considéré comme appartenant à la biologie”.
Je me range à celte manière de voir et redonne, cette fois, au mot spiritisme son vrai sens de théorie.
J’appelle donc spiritisme la théorie qui attribue à des esprits les divers phénomènes de l’occultisme et de la médiumnité ; je veux dire des esprits désincarnés, de personnes décédées, qui, sur l’appel du médium, se réincarnent momentanément dans sa personne et lui dictent des messages et des communications. »
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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