«Myself and my Creator» : ces mots par lesquels Newman a
condensé sa conversion spirituelle, en 1816, n'induisent
pas un face à face jaloux de l'âme devant Dieu. Dans son
chemin vers Dieu, le croyant n'est pas seul. Entre lui et
son Créateur, il y a l'Église, qui tout en pérégrinant dans
le temps participe déjà de l'éternité. Il y a le Christ, le
«Pasteur de nos âmes», qui en même temps qu'il demeure
au plus intime de la conscience enserre tout le créé de
son immensité, et il y a les paroles des saints, comme ces
prières de Newman, qui veulent nous guider dans notre
pèlerinage «hors des ombres et des images, dans la vérité».
Choisies par le père Vincent Blehl parmi celles que
Newman rédigea pour lui-même, ou pour ses paroissiens
d'Oxford et de Birmingham, elles sont devenues un bien
commun de l'Église depuis leur publication posthume, en
1893. Et aujourd'hui, alors que le procès de béatification
de Newman arrive à son terme, ces prières sont aussi pour
nous le témoignage d'un saint.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.