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Depuis vingt ans que sévit la pandémie du sida, vivre avec le virus a fait l'objet de nombreux récits. Cet ouvrage propose, tout d'abord, une synthèse de cette vaste littérature du sida à la lumière des sciences sociales et de la critique littéraire. Une fois ce contexte narratif et discursif passé en revue, il s'agit d'étudier dix témoignages de femmes. Le plus souvent ignorées de la critique, ces «écrivantes», jeunes femmes ordinaires, épouses, mères ou infirmières, séropositives ou accompagnantes de malades, voire les deux à la fois, tirent leur légitimité de leur expérience de première main. Elles révèlent d'autres possibilités (sida non sexuel, par exemple), d'autres métaphores, d'autres inscriptions du deuil ou de la mort (physique ou sociale) que ce qui ressort des textes considérés comme canoniques. Ce faisant, elles témoignent, involontairement et crûment, de la condition féminine faite d'abus, de résistance, de sagesse, le tout étroitement mêlé au sentiment de culpabilité. Tout au long de cette étude, on prend le contre pied d'une lecture phobique de la littérature du sida, pour s'acheminer vers ce que Valéry appelait, une «lecture bien faite».